Depuis 2012, la règlementation anti-endommagement (Décret DT-DICT)
encadre les travaux effectués à proximité des réseaux de transport et de
distribution. Ces règles visent à assurer la préservation des ouvrages, la
continuité du service, la sécurité des personnes et des biens et la protection
de l'environnement.
Pour éviter d'endommager les infrastructures des réseaux, le
géoréférencement des ouvrages et des tronçons d’ouvrage doit être connu avec
précision. Trois classes de précision existent pour qualifier cette position.
En fonction de la sensibilité ou non du réseau concerné, l’amélioration de la
précision du géoréférencement des données SIG des exploitants s’échelonne entre
2020 et 2032.

Pour permettre cette amélioration, les exploitants doivent appuyer leurs
données sur un fond de plan commun, de précision compatible avec la
règlementation. Ce fond de plan doit être mis à disposition par l’Autorité Publique
Locale Compétente (APLC) au plus tard le 1er janvier 2026. Il devient donc
nécessaire de mettre en place un fond topographique unique échangeable et
mutualisable, le Plan du Corps de Rue Simplifié ou PCRS. Il décrit à très
grande échelle les limites apparentes de la voirie et les affleurants.

Pour définir un cadre technique garantissant l’établissement d’un fond
de plan de de qualité topographique, le Conseil National de l’Information
Géolocalisée (CNIG) a mis en place et validé, en septembre 2017, la deuxième
version du standard national dédié au PCRS. Ce standard d’échange permet
l’interopérabilité des Bases de Données (BD) existantes et des futurs travaux
topographiques. Il est un véritable socle commun à dominante soit vecteur, soit
raster.
Le standard PCRS v2 vectoriel est basé sur une modélisation simple des
objets sans représentation métier : Voirie, Bâti, Clôtures, Voies ferrées,
Végétation, Ouvrages d’Art, Affleurants, Points levés, Habillage.
La composante Image du PCRS est constituée d’un socle d'orthophotoplans
RVB hiver d’une résolution de 5 cm / pixel et d’une précision planimétrique de
10 cm.
La représentation spatiale est définie en planimétrie et, si possible,
en altimétrie.
En fonction des besoins de leurs directions opérationnelles, les APLC
peuvent être amenées à élargir l’étendue de la restitution topographique
vectorielle via un Référentiel Topographique à Très Grande Échelle ou Plan de
Corps de Rue Complet.